Vision 2050 – bird’s eye view
Vision 2050 - Model photo
Phasing
Vision 2018 – axonometric view
Vision 2018 – project site masterplan
The Grid – urban typologies
Vision 2050 - Model photo
Vision 2050 - Model photo
Vision 2050 - Model photo
New architecture - student housing and teacher accommodation
Reconstruction - building 220
Reconstruction - building 220
Introduction
Comment, au 21ème siècle, peut-on envisager une nouvelle condition urbaine pour un campus universitaire composé de fragments et d’éléments isolés qui lui ont fait perdre son lien par le manque d’identité et de centralité.
Notre vision est d’intégrer ces fragments dans un ensemble unifié pour prolonger la ville basée sur des fondations solides. Des fondations qui nous permettent de construire une ville, intégrer la végétation, générer de la culture et une vie harmonieuse avec toutes les diversités qui la composent.
Pour accomplir cela, nous offrons une “plateforme urbaine” de 350m de large et 2000m de long qui s’étend de l’entrée Ouest du campus à l’axe Est du périurbain. La masse de population engendrée par la taille de la plateforme aide à générer une ville dont les distances parcourables à pied permettent un urbanisme durable et limite de plus l’étalement urbain.
Pour accentuer cet effet, nous proposons un maillage sur la totalité de la plateforme servant d’outil, elle nous permet d’organiser les constructions de la façon la plus rationnelle et systématique possible. La présence du maillage n’est pas qu’une simple rationalisation de l’espace mais amène une stratégie pour contenir la différence, accordant une variété dans le remplissage architectural.
Si la stratégie du maillage a été de remplir la maille pour avoir de la différence, nous essayons également de confronter une stratégie opposée : les ressources naturelles existantes (les cours d’eau et la végétation) viennent sculpter la densité du bâti pour créer des vides par excavation. La stratégie du vide autorise une continuité du fonctionnement écologique du site via les cours d’eau qui pénètrent et connectent différents espaces verts isolés à un plus grand system écologique.
De plus, les vides créent des espaces publics et génèrent des rues singulières qui aident à définir un sentiment d’identité et de centralité au-delà du caractère homogène de la maille.
Unifier de telles conditions complémentaires offre un milieu pour des interactions harmonieuses entre individus, nature et environnement. Cela apporte également une dynamique d’espace urbain pour différents styles de vie, produisant un urbanisme idéal requis pour le 21ème siècle au regard d’une occupation humaine de haute qualité et d’une durabilité environnemental.
Organisation
L’espace résidentiel est organisé tout autour du périmètre de la plateforme formant un anneau. La bande de programmes commerciaux et d’entreprise s’étend d’Est en Ouest au travers de la plateforme pour étendre l’activité de la ville. Les bandes perpendiculaires des espaces communs, d’éducation et de recherche du Nord au Sud s’imbriquent et se croise entre-elles créant une zone mixte et définissent de plus le centre du site.
Les institutions du périmètre externe de la plateforme sont conçues comme des satellites offrant des conditions complémentaires à l’espace urbain dense en étant autonomes dans la forêt. En résultat, l’institution dégagera sa propre identité avec la nature environnante et en tant que porte pour la ville.
La maille
Le maillage choisi est de 35m par 70m, organisé perpendiculairement dans la longueur de la plateforme accordant plus de lumière aux rues. La maille a la capacité de contenir toutes sortes de formes de bâtiment, de la moyenne à la petite échelle, qui, organisés, peuvent créer un paysage de rue qui invite les gens à marcher entre ce bâti.
La volumétrie
La lisière de la ville est densifiée en utilisant des bâtiments de moyenne-faible hauteur (de 3 à 4 étages) pour définir le périmètre de la plateforme. Le noyau de la ville utilise une concentration de moyen-haut bâtiments (de 5 à 6 étages) le long de l’axe Est-Ouest reliant le campus Ouest au périurbain Est. Les iles existantes des parcs jouant le rôle de lieux stratégiques au cœur de la ville creusent le tissu urbain dense. Ils fonctionnent comme les principaux espaces ouverts dans la ville. En outre, la rivière « Yvette » passant à travers la ville influence la forme du tissu urbain accentuant la présence de la nature qui peut être traversée, expérimentée et appréciée par les gens comme par les animaux.
Transport et circulation
Le réseau routier et basé sur un maillage orthogonal qui partage la ville en ilots. Le dimensionnement de cette maille est déterminé par des distances de marche confortable. Un développement dense, la petite taille de la ville, et la généreuse présence de la nature et des cours d’eau, crée une ville agréable à parcourir à pied ou à vélo.
Stationnement
Le stationnement automobile est concentré à la lisière de la ville, à savoir sur les satellites ainsi que sur le périmètre de celle-ci au plus fort développement résidentiel. Le stationnement dans la ville est réduit et limité en quantité pour encourager les gens à marcher et faire du vélo vers leurs activités de tous les jours. Il y a suffisamment de stationnement pour que les habitants profitent de leur voiture sur des trajets longs en dehors de la ville.
Le domaine public
Le domaine public est constitué de quatre éléments : les espaces verts, le passage du cours d’eau, le boulevard et les rues. Ensembles, ces éléments forment un réseau d’espaces publics qui vient en prise et façonne le contexte urbain différemment pour créer une variété d’ambiances. Les iles des espaces verts forment, elles, par la luxuriante végétation existante au cœur de la ville, un évidement du tissu urbain dense évitant l’épuisement du paysage urbain. Le passage du cours d’eau à travers la ville entière accentue l’expérience de la nature et interconnecte les fragments de verdure dans une plus importante structure écologique. Les rues sont dessinées de façons à supporter et connecter tous ces éléments pour encourager les piétons à parcourir la ville à pied et créant un centre urbain actif et vibrant.
Phasage
Afin d'atteindre une vision global de la ville, nous vous proposons des étapes progressives de développement qui commenceront à partir de 2013, puis 2015, et 2018 jusqu’à 2050 avec une intégration globale du projet.
Morphologie 2013
- Utilisation faible des terres, l’université se propage et s’étend sur le site
- Présence de la nature sans prise en compte de son potentiel
- Fragmentation urbaine et isolement
Transport individuel, stationnement 2013
- Manque d’un réseau de rue unifiée et de son intégration avec les alentours.
- Fort trafic sur la rue Charles de Gaulle traversant le centre-ville de Bures-Sur-Yvette.
Transport commun, voie pietonne 2013
- Station de train RER de Bures-Sur-Yvette et Orsay connecte directement Paris et les villes adjacentes.
- Les longues distances entre les bâtiments incitent à utiliser les transports individuels au lieu de marcher.
Morphologie 2015
- Créer une limite de croissance basée sur l’empreinte de la plateforme pour étendre la ville et éviter un étalement lointain.
- Un nouveau développement commence sur l’axe Est-Ouest de la plateforme organisé sur le système cohérent de la maille.
- Le développement Est-Ouest jouxte le transport public du RER.
Transport individuel, stationnement 2015
- La voie Kastler réduit l’intensité du trafic de la Rue Charles de Gaulle.
- La voie Nord/Sud connecte le côté Est du campus avec le Plateau.
- L’organisation des aires de stationnement sont basés sur le système de la maille.
Transport public, voie pietonne 2015
- La voie Nord/Sud du côté Est de la Plateforme complète la boucle des transports publics avec le plateau
- De nouvelles rues piétonnes et un plus important développement de la promenade le long de l’Yvette.
Morphologie 2018
- La partie centrale de la plateforme est construite et commence à fusionner avec le développement Est-ouest pour former un ensemble de base pour la ville.
Transport individuel, stationnement 2018
- De nouvelles routes connectent l’axe Est-Ouest de la plateforme intégré au système cohérent de la maille.
- Le stationnement est concentré à la lisière de la ville dans les satellites et sur le pourtour de la plateforme.
Transport public, voie piétonne 2018
- Arrivée du Paris Grand Métro et connexion directe au campus Paris Sud avec le Plateau au moyen d’un téléférique.
- Extension des voies de bus au côté Ouest de la plateforme.
- La promenade le long de l’Yvette développée comme principal espace public unifiant le campus.
Morphologie 2050
- Tous les bâtiments construits 40ans auparavant et inadaptés au maillage sont petit-à-petit détruits ou absorbés au système cohérent pour compléter l’image de la ville.
Transport individuel, stationnement 2050
- Le réseau de rue est complété par la maille.
Transport public, voie piétonne 2050
- Les transports publics sont entièrement adaptés à la structure de la plateforme.
- Des navettes électriques créent des connexions directes entre les stations du RER et la plateformes.
- Des promenades continues Est-Ouest et Nord-Sud favorisent une ville piétonne.
Bâtiment 220
Dans un futur proche Saclay va devenir un groupe universitaire, attirer de nouvelles entreprises et d’importantes compagnies qui bénéficierons de la proximité des universités. Cela constituera des bénéfices mutuels où l’argent rencontrera la connaissance. Le bâtiment 220 est situé proche de la rue Kastler et se trouve être le premier bâtiment lorsqu’on entre sur le campus Paris Sud. Il servira donc de porte symbolique au campus et sera la représentation de « l’idée Saclay » dans son ensemble dans un unique bâtiment. Il deviendra alors un bâtiment où le savoir et l’argent se rencontrent.
Notre croyance en la nouvelle identité donnée au bâtiment 220 repose fortement sur le futur plan d’urbanisme. Dans notre proposition, le bâtiment 220 est conçu comme un des satellites qui se confronte aux deux éléments complémentaires : un urbanisme dense au nord et la luxuriante forêt au sud. Les satellites renforcent l’identité de l’architecture en réutilisant ce qui existe déjà : l’aspect monumental de l’architecture des années 60 avec des interventions programmatiques.
Le bâtiment 220 comprend trois différentes formes : deux formes en “L” côté Est-Ouest et en « I » au centre. Nous articulons simplement ces formes en injectant trois différents programmes : scolaire à l’ouest, professionnel à l’Est avec des entreprises, et des espaces communs partagés au centre. Pour chaque entité les espaces publics sont taillés dans le bâtiment le faisant disparaitre.
Il en ressort trois différents vides : « diagonal », « horizontal » et « vertical ». Chacun de ces vides ont reçu un programme, comme un auditorium et des gradins pout l’espace en diagonal ; l’espace de rencontre flottant et les ponts survolant dans l’espace vertical ; des espaces à double hauteur pour l’espace commun.
Hébergement pour étudiant et professeur
L’habitation (H) pour étudiant est constituée de deux formes rectangulaires linéaires à l’intérieur du maillage de 35m par 70m. Cela est un exemple parfait pour montrer comment la maille peut efficacement intégrer de telles typologies. Des typologies en « H » et « I ».
L’habitation (H) pour étudiant est constituée de deux formes rectangulaires linéaires de dimensions égales à 12m par 40m pouvant aménager 35 logements et 3 espaces communs chacun. Pour encourager les relations et les interactions entre étudiants dans le contexte urbain nous avons groupé les espaces publics proches de la rue. Avec cette disposition les espaces publics de la rue sont graduellement étendus et sculptés jusque dans le bâtiment créant une progression entre espace public et espace privé. La rue peut être considérée comme l’espace public premier pour le quartier, ensuite viennent les escaliers ainsi que les corridors composant les façades des bâtiments. Les terrasses partagées par plusieurs appartements sont alors une étape dans la privatisation. Viennent ensuite les salons pour chaque appartement. Les chambres étudiantes constituant les espaces les plus privés donnent sur la cour. Les passerelles étendent les espaces communs et permettent de passer d’un bâtiment à l’autre par une cour extérieure exposé.
Si la progression des espaces publics aux espaces privés dans les hébergements étudiant est exprimé horizontalement elle se trouve être organisée verticalement pour les logements du corps enseignant. L’hébergement des professeurs prend la forme d’un « I » en élévation, offrant trois différents programmes. Le socle est public, composé de locaux commerciaux, une galerie et d’un petit restaurant. Le bâtiment est composé de 24 appartements superposés via un system de noyau central et d’un espace commun semi-public entrelacé.
Authors: Didzis Jaunzems, Maris Bardins, Sang Woo Kim